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Huile sur toile

120 x 80

 

Dans cette peinture, j’ai souhaité mettre à l’honneur un portrait d’oiseau, une créature pour le moins étrange autrement appelée le « Grand Ibijau » en français - The Great Potoo » en anglais.  En le peignant, il m’a fait penser à la comédie culte de Blake Edwards avec Peter Seller’s -  The Party, en particulier à l’épisode du perroquet, sur fond d’esthétique rétro et d’une musique jazzy évoquant un monde et une société déconcertante. Même l’oiseau semble confus dans le film… . Cet animal vit principalement dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud. C’est un oiseau nocturne fascinant, connu pour son incroyable capacité de camouflage. Son plumage brun grisâtre et tacheté ressemble tellement à l'écorce des arbres qu'il devient presque invisible lorsqu'il est perché immobile sur une branche. Cet oiseau de taille moyenne possède une tête hypertrophiée, avec des yeux ronds comme des soucoupes, parfaitement adaptés à la vision nocturne. Pendant la journée, il reste immobile et bien caché, se camouflant dans son environnement pour éviter les prédateurs. À la nuit tombée, il devient actif, chassant les insectes et les invertébrés, et il revient toujours sur sa branche.  C’est le cas dans la peinture. Son cri ressemble à sombre grognement qui vient percer le silence de la forêt. Ce mimétisme animal est magnifiquement servi par la technique de la peinture à l'huile qui permet de rendre avec précision les détails subtils et les textures naturelles. L'utilisation de pigments issus d’une gamme de chamois, de bruns, de blancs, d’ivoires, de noirs, combinée à un medium spécifique, offre une profondeur et une richesse de couleurs incomparable pour les plumes, une grande liberté à l’artiste qui aime travailler dans le détail. Les transparences obtenues par les glacis contrastent avec les empâtements créent des effets de lumière et de volume, idéaux pour représenter les nuances des plumages perdus dans un environnement forestier. 

 

 

Je suis le Great Potoo.

Black, mes yeux sont black, 

Ronds comme des billes,

Sertis d’argent.

Ma gueule, béance écarlate ;

Tue-mouche ouvert sur les ténèbres.  

Beauté de la peinture, 

Plumes de paysage

Terreur abstraite des nuits profondes  

Et des châssis.

Amazonie, Amazonie.

The Party.

Dread in the Underbrush

5 800,00 €Prix
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Phi Artiste-Peintre 
 

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